À l’heure où nous écrivons cet article, cela fait déjà plus de 2 mois que nous sommes rentrés en France. Le temps est passé très vite depuis notre retour, et nous allons essayer de faire un point le plus complet possible sur ces 6 mois de voyage, en passant d’un bilan « pratique » (budget final, point sur le matériel emporté) à un bilan plus personnel sur ce que ce voyage nous a apporté, sans oublier d’aborder la question fatidique du retour.
1 – Le matériel
Quand nous avions fait notre article sur le « Contenu de nos sacs » quelques jours avant le départ, la liste nous paraissait bien longue, mais nous pensions alors avoir optimisé au maximum la liste des choses que nous emportions avec nous.
Au final, 6 mois après et en faisant un point sur ce que nous avons pris, nous réalisons que nous aurions pu économiser plusieurs précieux kilos, et qu’une trop grande partie de notre matériel était constituée de choses prises « au cas où », donc inutiles. Et pourtant nous l’avions lu et relu, on trouve TOUT à l’étranger, et partout. Mais prudents que nous étions, nous avions préféré nous prémunir de mauvaises surprises et emporter certaines choses dont nous aurions finalement pu très bien nous passer.
Voilà un petit résumé par thème de ce dont nous aurions pu ne pas emporter:
Accessoires
– Les guides de voyage. Nous avions pourtant pas mal utilisé le guide du routard en Inde, mais nous nous sommes parfaitement débrouillés sans pour la suite du voyage (vive les blogs de voyage !). Nous avons d’ailleurs renvoyé tous nos livres dans notre colis en partance du Vietnam.
– Les couvertures de survie, les gourdes (on trouve de l’eau en bouteille partout !), les mousquetons et les tendeurs. Jamais utilisés…
– Les oreillers de voyage. Utilisés seulement une fois pour moi dans le train en Inde. Et encore j’aurais très bien pu m’en passer… mais bon quitte à l’avoir sous la main, autant l’utiliser! Nous les avons renvoyés dans le colis du Vietnam.
– Housses de pluie des petits sacs. Ce sont les seules choses « au cas où » que nous avons gardé jusqu’à la fin… et qui n’ont au final jamais servi !
– 2 couteaux suisses et 2 cordes pour suspendre le linge : 1 seul de chaque était largement suffisant…
– Les portefeuilles ventraux. J’ai utilisé le mien dans le train de nuit en Inde et dans les rues de Phnom Penh au Cambodge. Florian quant à lui n’a jamais utilisé le sien et l’a renvoyé dès le Vietnam !
– Les pastilles micro-pure pour purifier l’eau. Comme dit plus haut pour les gourdes : on trouve de l’eau en bouteille de partout ! Un achat à près de 20 euros la boîte qui fait mal…
Vêtements :
– Les baskets de villes. Florian a jeté les siennes assez rapidement à cause de l’usure, et les miennes ne m’ont servies qu’à Kuala Lumpur pour pouvoir rentrer dans le philharmonique des tours Petronas (ceci dit les chaussures de marche seraient sûrement passées!).
– Niveau fringues, sur les 5/6 tee shirt que nous avions pris, nous remettions au final très souvent les mêmes… Personnellement je n’en ai régulièrement mis que 2 ou 3 avec lesquels je tournais. Pour les pantalons, je ne mettais que mon jeans (qui s’est vite retrouvé totalement usé au bout de 3 mois!). Mon pantalon technique ne m’a quasiment jamais servi. Idem pour les shorts : je n’ai mis que mon short en jean et un de mes shorts de sport. Le reste a rapidement été renvoyé en France par colis! Nous avons également renouvelé un peu notre garde robe à Bangkok (merci les copines !!) et en Australie. Moralité : la prochaine fois nous partirons avec 2 tee shirt, 1 jeans, 1 short et puis c’est tout (on vous rassure : les fringues ça se lave très facilement et très vite).
Trousse de toilette :
C’est là que nous avons clairement surestimé nos besoins, notamment au niveau de la trousse à pharmacie puisque nous n’avons utilisé en tout que quelques dolipranes et pansements et quelques médicaments lors de notre courte tourista en Thaïlande (pour celle de Birmanie, je n’avais aucun médicament sur moi et j’ai donc du faire sans !). Bien sûr on ne sait jamais ce qui peut nous arriver, mais là encore une fois : on trouve de tout partout et avec l’ordonnance sous la main rien de plus simple ! C’est donc un bon gros paquet de médicaments non-utilisés prescris par notre médecin avant le départ que nous avons ramenés avec nous en France (dont toutes nos boîtes de « Malarone » contre le paludisme, payées près de 60 euros et que nous n’avons pas prises une seule fois…).
En vrac aussi nous n’avons jamais utilisé : les lingettes bébé, les labellos, et nous aurions pu acheter sur place pour beaucoup moins cher la crème solaire.
Nous nous sommes débarrassés d’une bonne partie de nos affaires en cours de route grâce à notre colis envoyé depuis le Vietnam, ainsi que grâce à nos amis et à mes parents qui nous ont délestés de pas mal d’affaires (dont beaucoup de souvenirs accumulés au fur et à mesure!)
En contre partie, ce que nous étions le plus content d’avoir emmené avec nous (hormis l’appareil photo et la gopro bien sûr) ce sont : nos sacs à viande ! Dans les draps douteux de certaines guesthouses, nous étions bien contents de pouvoir dormir au propre et nous les avons utilisés très régulièrement en Asie.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, nous avons une vraie affection pour nos sacs et nos chaussures qui nous ont suivis et accompagnés pendant 180 jours. Nos sacs étaient notre seule vraie « maison », nos chaussures nous ont portées jour après jour, et nous tâcherons de les faire voyager avec nous le plus longtemps possible !
2 – L’itinéraire
Petit récapitulatif de notre itinéraire pendant ces 6 mois:
Départ de Paris Charles de Gaulle pour Dubaï le 30/12/15.
Dubaï : 5 jours
Inde : 18 jours entre le Rajasthan, Delhi et Agra
Birmanie : 18 jours
Thaïlande (partie nord) : 18 jours
Vietnam : 24 jours
Cambodge : 16 jours
Thaïlande (partie sud) : 15 jours
Malaisie : 19 jours
Singapour : 2 jours
Australie : 30 jours
Nouvelle-Zélande : 21 jours
Départ de Christchurch pour Paris le 30/06/16, exactement 6 mois plus tard…
Paradoxalement, le temps est passé trop vite, et en même temps nous avons l’impression d’avoir vécu l’équivalent de plusieurs années en 6 mois. A la moitié du voyage, nous nous sommes dit « ça fait déjà 3 mois qu’on est partis, on a déjà fait tout ça, et il nous reste encore autant à faire ! » et en revenant, nous avions l’impression de n’avoir quitté la France que quelques semaines plus tôt. Comme une sorte de faille spatio-temporelle dans laquelle nous serions tombés.
A refaire, nous repartirions sûrement pour la même durée, voire pour 8 ou 10 mois, mais peut être pas un an. La coupure est trop grande et le retour ne doit être que plus difficile après une trop longue absence. Ou alors nous ferions un petit retour de quelques jours ou quelques semaines en France avant de repartir de nouveau!
3 – Le budget
La question fatidique : avons-nous respecté notre budget établi avant de partir ?
Et bien oui !
Au niveau du coup de la vie sur place, nous avions estimé pour 6 mois un budget de 5752 euros par personne et nous avons réellement dépensé 5560 euros par personne répartis comme suit :
Nous avons donc fait une économie de 192 euros par personne sur le budget prévu pour la vie sur place. Sans surprise, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et Singapour sont les pays où le coût de la vie était le plus élevé, alors que ceux où nous avons le moins dépensé quotidiennement sont le Vietnam et l’Inde.
Nous avons également fait des économies sur les billets d’avions et sur les visas par rapport à ce que nous pensions.
Au total, en prenant en compte les billets d’avion, les frais bancaires, l’assurance voyage, les visas et les vaccins nous avons dépensé 8521 euros par personne, répartis comme suit:
Si on rajoute à ça le matériel acheté avant le départ, les extras (plongée en Thaïlande) et les frais divers « annexes » que nous avions souhaité prendre en compte avant le départ (impôts, frais liés à notre déménagement), nous nous en sortons avec un budget de 10900 euros par personne, tout compris, alors que nous avions tablé sur 12000 euros par personne.
C’est donc un bilan très positif niveau budget, sachant que tout cet argent nous a permis de vivre agréablement, de dormir dans des guesthouses convenables, de tout le temps manger à notre faim et de faire les activités qui nous plaisaient :).
Dans cette comptabilité, nous n’avons pas pris en compte les différentes enveloppes que notre entourage nous avait offertes avant notre départ. On ne les remerciera jamais assez. Cela nous a permis de réaliser quelques activités exceptionnelles et de faire des petits extras de temps à autre bien appréciables.
4 – Bilan en chiffres
183 jours de voyage
10 pays visités
30 bus, 14 avions, 9 trains, 5 bateaux et 2 vans
79 996 km parcourus, dont 60 885km en avion.
323h passées dans un bus/train/bateau/avion (dont 59h dans ce dernier) soit exactement presque 14 jours plein.
9314 photos après tri (pour le nombre d’heures de vidéos on n’ose même pas compter…)
51 guesthouses / hôtels
52 villes visitées (si on ne compte pas les multiples arrêts un peu partout en Australie et en Nouvelle-Zélande).
5 – Nos coups de cœurs
Si on s’écoutait, on vous re-raconterait dans ce paragraphe quasiment tout notre voyage ! On ne regrette rien de notre parcours, si ce n’est de ne pas avoir passé assez de temps dans chacun des pays que nous avons visités.
Mais si nous devions faire chacun une liste de ce qui nous a le plus marqué pendant notre voyage, elles ressembleraient à ceci :
Jeanne :
Découvrir pour la première fois Uluru, en Australie / arpenter les temples d’Angkor, au Cambodge / le Taj Mahal, en Inde / le lever de soleil sur Bagan, en Birmanie / les Milford Sounds, en Nouvelle-Zélande / la grande mosquée d’Abu Dhabi, aux EAU / la baie d’Halong, au Vietnam / la tranquillité des plages des Perhentians, en Malaisie / les 12 apôtres en Australie / réussir la randonnée du Tongariro en Nouvelle-Zélande / la liberté que procure le scooter partout en Asie / la plongée, en Thaïlande et en Malaisie / les dunes de sables de très bon matin à Mui Ne, au Vietnam / George Town, en Malaisie / le fort de Jodhpur, en Inde / la gentillesse des birmans / l’hospitalité des habitants de chaque pays / la randonnée du Kings Canyon en Australie / les « roti-canai » en Malaisie et les « fruit-shake » du Cambodge / avoir vus des animaux en liberté que je n’aurais jamais vus ailleurs : singe, varans, kangourous… / avoir nagé avec des dauphins en Nouvelle-Zélande / vivre mon rêve jour après jour.
Florian :
La curiosité des indiens à notre égard / les sourires des birmans tout le temps et leur gentillesse / la tranquillité sur les îles thaïlandaises et malaisiennes / la nourriture vietnamienne / les trajets en scooter en Asie / les couchers et levers de soleil partout dans le monde (on a eu la chance de voir le premier levée de soleil sur 2016 depuis la tour la plus haute du monde!) / les cours de cuisine / la ville de Hoi-An / les sessions de massages (parfois brutales) / la découverte de la plongée / l’accueil de Mike et Ros à Sydney / l’ambiance du Rude-by en Nouvelle-Zélande / la nourriture malaisienne / les nuits en van / le cours de chant avec les dauphins / Uluru / les ballons sur les temples de Bagan / le crabe et poivre de Kep / le chocolat ramené par les copains / malgré ce goût pour la nourriture les 14 kilos de perdu en 6 mois / avoir (re)découvert un goût pour la simplicité / TOUTES les activités en Nouvelle-Zélande / la baie de Sydney / toutes les rencontres faites avec les gens français comme locaux et encore une fois la nourriture malaisienne (sans rire elle est MAGNI-FAÏ-QUE mes chéris! d’ailleurs je cherche des cours de cuisine malaisienne sur Paris, avis à la population…).
Enfin bref, la liste est non-exhaustive, et au delà des choses magnifiques et des beaux paysages que nous avons vus pendant notre voyage, ce sont aussi les rencontres, les trajets en bus, les moments de joie comme les moments les plus difficiles, les retrouvailles, la nourriture et toutes nos petites aventures et galères du quotidien qui ont fait que ce voyage était si extraordinaire.
6 – Les difficultés du voyage
Nous avons beau avoir vécu 6 mois de bonheur total, la vie en voyage au long cours n’est pas rose tous les jours ! Ce ne sont pas deux semaines de vacances sur une plage dans les caraïbes (ou ailleurs) à se prélasser et à ne rien faire de la journée !
On en a parfois bavé et on a été fatigués par des trajets interminables. Nous sommes tombés malades, on a eu très chaud, puis des fois très froid. Notre appartement nous a manqué et nous avons parfois éprouvé de la lassitude à changer d’endroit tous les 2 ou 3 jours et à ne pas avoir de « chez nous ». On en a eu marre de devoir tout négocier tout le temps, d’être pris pour des pigeons et d’essayer d’éviter les tentatives d’arnaques courantes en Inde et en Asie du Sud-Est. De devoir prendre nos douches dans des lieux communs en Australie et en Nouvelle-Zélande, voire de ne pas pouvoir prendre de douche du tout. De devoir faire et défaire notre sac tous les matins et tous les soirs et se trimballer le tout pendant des heures à la recherche d’une guesthouse convenable. De trouver des cafards dans nos douches en allant aux toilettes en pleine nuit. De se sentir souvent sale et poisseux… Nous n’étions la plupart du temps que tous les deux et ne pouvions pas forcément partager toutes ces petites galères avec nos proches. Comment expliquer que des fois on en marre, qu’on est fatigués, que l’on a envie de retrouver un bon oreiller et de vrais draps, sans pour autant passer pour ceux qui se plaignent alors qu’ils sont en train de vivre un truc de fou. Oui oui c’est sûr et on ne dit pas le contraire, on a réalisé notre rêve, on en a profité à chaque instant et on aurait échangé nos places pour rien au monde, mais il est aussi normal de ne pas être à 100% à fond 24h/24 7j/7 et d’avoir des petits coup de mou, même à l’autre bout du monde. Quand il fait froid la nuit, même en voyage, il fait froid. Ce n’est pas mal, ce n’est pas bien, c’est un fait.
Quant à ce que nous redoutions le plus avant de partir : à savoir « devoir négocier et rencontrer des serpents » pour moi et « devoir faire face aux cas où Jeanne aurait faim » pour Florian (voir notre article de présentation), cela n’a au final pas été un gros problème pour nous. Nous n’avons pas croisé de serpents (ou alors 2 fois, mais ils étaient morts, OUF), et je me suis assez vite prise au jeu de la négociation ;-). Quant à Florian, il avait carrément anticipé dès le début une potentielle crise de manque de Nutella en planquant un pot dans ses valises dès le départ. Nous avons même su faire face à une grosse situation de manque de sucre un beau soir en Thaïlande en allant chercher à scooter le seul petit boui-boui de Mae Chaem ouvert tard le soir pour faire le plein de biscuits. Tout ça pour que notre soirée « série » soit parfaite !
7 – Les rencontres
Comme évoqué plus haut, que serait un voyage sans les rencontres ? Quelles soient brèves ou pas, avec des locaux ou avec d’autres voyageurs, chacune d’entre elles nous aura marqué et aura fait de ce voyage une si belle aventure. Ce n’était souvent que quelques paroles échangées lors d’un long trajet, parfois des amitiés qui (on l’espère!) dureront même après ce voyage, quelques rencontres le temps d’une journée, des ami(e)s retrouvé(e)s : toutes ont une place bien spéciale dans nos souvenirs.
Pour avoir croisé notre route, merci à :
Guillaume et Emmanuelle, rencontrés pendant notre trek en Birmanie et avec qui nous avons eu plaisir à garder contact depuis 🙂 ;
Jacqueline et Jean-Pierre, également rencontrés pendant ce même trek et qui nous ont également accompagnés sur une partie de notre route vietnamienne ;
Amandine et Jean-Yves, croisés pour la première fois au lever du soleil devant le Taj Mahal, et avec qui quelques mois plus tard nous avons passé plusieurs jours à arpenter les ruines des temples d’Angkor. On continue à les suivre avec attention sur leur blog « Amandine et Jean-Yves, les voyageurs » ;
Ros et Mike, rencontrés par pur hasard au temple de Ranakpur en Inde et qui 4 mois plus tard nous ont ouvert leurs portes dans leur belle maison de Sydney ;
Esther et toute sa famille que j’ai été extrêmement heureuse de revoir à Auckland après toutes ces années ;
Alice, une amie de primaire et de collège que je n’avais pas vu depuis presque 15 ans et que nous avons revue avec plaisir à Auckland (même si c’était trop court !!) ;
Yaurik et Sarah, nos anciens voisins de Phu Quoc avec qui nous avons eu plaisir à passer plusieurs jours à Kep au Cambodge ;
Gwendoline et Guillaume, rencontrés à Hpa-An le temps d’une soirée mais que nous suivons sur leur Facebook et sur leur blog depuis (« G&GShakeTheWorld ») ;
Anaïs et Nico du blog « En passant par le monde », notre dernière rencontre de notre voyage. Nous nous suivions de près depuis quelques temps sur les routes néo-zélandaises et nous avons finalement réussi à les croiser la veille de notre départ au glacier Franz Josef ;
Mathilde et Quentin, Yohann, Valérie et Stéphanie avec qui nous avons passé une journée entière à découvrir la région de Hpa-An en Birmanie ;
Hoaiphong, qui, alors qu’il ne nous connaissait pas, nous à inviter à sa table avec ses amis un midi sur une plage de Phu Quoc au Vietnam pour nous offrir un repas gargantuesque ;
Quentin et Mariette, du blog « ShoesYourPath » que nous avons rencontrés lors d’une balade à vélo improvisée dans les environs de Hoi-An ;
Les expatriés français de Hoi-An, que ce soit du restaurant « Enjoy », de la compagnie de tours à vélo, du blog Good Morning Hoi-An, qui nous ont aidé d’une manière ou d’une autre lors de notre passage à mieux apprécier cette ville ;
Maxime et Emmanuelle, dont nous avons fait la connaissance dans notre guesthouse à Sukhotai en Thaïlande ;
Nizam et Harris, qui nous ont accueillis et ont tout fait pour nous faire passer le meilleur séjour possible dans la jungle du Taman Negara en Malaisie en nous organisant nos 2 jours sur place ;
Christine de « Maman Voyage » et toute sa petite famille avec qui nous avons partagé un repas à Bagan ;
Sarah et Julien, de « Sarah et Julien autour du monde », que nous avons croisé en même temps que Amandine et Jean-Yves au lever du soleil au Taj Mahal ;
Gucci de la guesthouse « Geetha Mahal » à Jodhpur en Inde, qui a donné beaucoup de son temps pour discuter avec nous de la vie en Inde ;
Panda et Tim, nos hôtes Airbnb de Mandalay en Birmanie qui nous ont accueillis à bras ouverts ;
Marie et Geoffrey, croisés plusieurs fois en scooter lors de notre road-trip thaïlandais ;
Amy et Anna, que nous avons aidées en tractant leur van sur plusieurs dizaines de kilomètres dans l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, une sacrée péripétie ;
Marion et Jérôme, nos moniteurs de plongée à Koh Tao, en Thaïlande ;
Ce jeune homme dont nous ne connaissons pas le nom, qui dans un bus de nuit entre Yangon et Mandalay en Birmanie, a partagé avec nous sa nourriture et nous a offert des bonbons alors qu’il ne parlait pas un mot d’anglais et ne nous connaissait pas ;
Koceila, ancien camarade d’école d’ingénieur de la promotion de Florian, croisé par hasard dans les rues de Dubai, ainsi que Rice, ancien de Télécom également que nous avons loupé de très peu à Kuala Lumpur et à Singapour ;
Ramdayal, connu pendant notre trajet Delhi -> Jaipur et avec qui nous avions longuement discuté de l’Inde ;
Wai-Wai, notre guide dans la jungle birmane ;
Vina, notre prof de cuisine pleine de vie à Hoi-An, au Vietnam ;
Mr Chantha, notre conducteur de tuk-tuk et guide pendant une journée dans les temples d’Angkor ;
Si nous devions lister toutes les personnes avec qui nous avons partagé un petit bout de chemin, celle-ci pourrait continuer sur encore pas mal de lignes ! Chaque rencontre aura marqué notre voyage à sa façon, et nous laissera d’aussi beaux souvenirs que tout le reste.
Et puis bien sûr nous remercions tous ceux qui nous ont suivi sur notre blog et notre page Facebook, de près ou de loin ! Amis, familles, connaissances, anciens (et actuels) collègues ou camarades d’école, autres bloggeurs de voyage : merci !!
8 – Ce que le voyage nous a appris
Que chaque problème a une solution.
Un bus raté, un train qui n’arrive pas, plus aucune guesthouse disponible, une panne d’essence de scooter (ou de batterie avec notre van en Australie), une arrivée à 5h du matin au beau milieu de nulle part… : des petites galères au quotidien, nous en avons connu quelques unes en 6 mois de voyage ! Heureusement pour nous jamais rien de grave, mais parfois quelques situations inconfortables qu’il a fallu gérer rapidement. Ce dont nous nous sommes rapidement rendu compte, c’est que tout problème avait sa solution, même s’il fallait parfois en payer le prix (une attente plus longue, une compensation financière un peu plus élevée). Nous ne nous sommes jamais retrouvés dans une situation vraiment insurmontable où nous ne savions plus quoi faire (bien qu’on y ait presque cru le jour où nous avons du attendre 5h en pleine nuit entre la Thaïlande et la Malaisie sans savoir où aller). Il faut juste avoir un peu de patience et savoir relativiser !
Et puis si tout se passait comme sur des roulettes, ça ne serait plus marrant et nous n’aurions plus toutes ces petites anecdotes à raconter à notre retour ;).
À être plus tolérants.
La première anecdote qui me vient à l’esprit à propos de ce sujet concerne une scène à laquelle nous avons assisté sur l’île de Koh Samui, dans le sud de la Thaïlande. Nous nous apprêtions à louer un scooter dans la guesthouse adjacente à la notre afin de rejoindre nos amis lorsqu’un touriste français est arrivé à la réception pour demander de l’aide. Il avait sur lui une adresse en thaïlandais d’une école de cuisine mais n’arrivait pas à trouver l’endroit. La gérante de la guesthouse n’ayant pas pu l’aider car elle ne connaissait pas l’endroit en question, le touriste a commencé à s’énerver en s’adressant à la thaïlandaise et en lui disant « mais c’est pas possible qu’elle comprenne rien, il parle tous bien chinois ici! ». Bon ben voilà ça c’est fait… Florian et moi avons tenté de lui faire comprendre que de 1) ici on n’était pas en Chine mais en Thaïlande et que de 2) la gérante n’y était pour rien si elle ne connaissait pas l’établissement, mais celui-ci restait borné sur ses idées…
Beaucoup de personnes comme nous trouverons ça révoltant, mais pourtant encore trop de gens se comportent comme ça à l’étranger. Non seulement cela ne donne pas une bonne image de notre pays (mine de rien, un voyageur est en quelque sorte un ambassadeur) et des français, mais en plus la moindre des choses est de ne pas considérer que la terre entière est à notre service comme si tout le monde nous devait quelque chose…
La tolérance passe aussi par le regard que l’on porte aux autres et les jugements que l’on pourrait faire. L’Asie est pour cela un bel exemple : personne ne se soucie de comment le voisin est habillé ou de la marque de son scooter, et c’est bien agréable.
À être plus patients.
Nous avions déjà beaucoup abordé le sujet dans notre bilan intermédiaire sur nos 4 mois en Asie. On ne compte pas le nombre d’heures que nous avons passé à attendre un bus ou un train, ou bien les temps de trajet particulièrement longs en Asie. Les premières fois on râle un peu, puis on s’y habitue rapidement en se disant que de toute façon ça ne changera rien ! Depuis notre retour à Paris, on essaye de prendre un peu de recul lorsqu’on se retrouve coincés dans le RER ou le métro en pleine canicule… Penser à tous ces moments vécus nous aide un peu, mais on avoue que gérer les transports en heure de pointe, ce n’est toujours pas si évident même après 6 mois de voyage.
La patience, on a du également en faire preuve lors de nos nombreuses négociations de guesthouses, d’achats souvenirs, et même parfois de nourriture. Pour arriver à faire baisser les prix, c’est souvent à celui qui tiendra le plus longtemps !
À ne pas trop planifier.
Pour un premier gros voyage comme celui-ci, nous (comprendre principalement « je ») avons eu tendance à vouloir organiser notre départ de la meilleure des façons possibles en faisant en sorte de ne rien oublier avant le départ. Au final, 6 mois de préparatifs pour 6 mois de voyage étaient peut être trop, et nul doute qu’à refaire, nous ne nous relancerions pas dans de tels préparatifs (et puis maintenant on a l’expérience!).
En dehors des préparatifs, nous avons également adoré les périodes où nous pouvions totalement faire place à l’improvisation, sans contrainte de trajet, de timing ou de billet d’avion. Ne pas avoir tous les jours de projets la veille pour le lendemain, c’est vraiment agréable et cela procure une grande sensation de liberté.
À prendre plus notre temps.
On en est bien conscients : 10 pays en seulement 6 mois c’est beaucoup trop… C’était tout le problème de devoir établir un itinéraire global avant de partir : nous n’avions pas réussi à faire de choix et avions éliminé déjà beaucoup de pays de nos « wish list » respectives. Nous sommes donc restés en moyenne 19 à 20 jours dans chaque pays (hors Dubai et Singapour), ce qui n’est vraiment pas beaucoup… Pour des courtes vacances dans l’année, c’est sur que 2 à 3 semaines peuvent paraitre déjà bien suffisantes, mais nous ne pouvions pas tenir un rythme trop intense tous les jours pendant 6 mois comme on le ferait normalement en vacances, au risque de nous épuiser rapidement ! Nous avons donc du apprendre à lever le pied de temps en temps, quitte à ne pas voir tout ce que nous souhaitions à chaque fois. Malgré cela, nous sommes souvent passés trop rapidement sur des étapes où nous nous serions bien vus rester quelques jours de plus. Nous avons été trop gourmands en établissant notre itinéraire global, et puis nous avions certains impératifs à respecter (avions, visite des familles/amis). La prochaine fois c’est sûr, on sera plus adeptes du « slow travel » en privilégiant la qualité à la quantité.
À positiver et à voir le bon côté des gens
Si on met de côté les commerçants, qui après tout ne souhaitent que faire marcher leur business quitte à utiliser des manières parfois pas très subtiles, la grande majorité des gens que nous avons rencontrés nous ont toujours voulu du bien et ont toujours accepté de nous aider de bon cœur. En 6 mois nous avons pris conscience que la nature humaine est fondamentalement bonne. Hormis parfois de l’indifférence, nous n’avons jamais été confrontés à des gens nous voulant du mal (même si nous sommes conscients qu’il faut toujours être prudent et que les mauvaises personnes existent !).
Par exemple, nous avions beaucoup entendu que les vietnamiens n’étaient pas toujours très agréables avec les touristes et pouvaient se montrer vraiment rudes. Nous étions donc partis avec quelques à priori, qui se sont très rapidement dissipés dès notre arrivée. Le langage du sourire est universel, et il n’y pas de recettes magiques : il suffit bien souvent de faire preuve d’amabilité pour en recevoir en retour. Depuis notre retour, on a tendance à trouver les gens bien trop agressifs les uns envers les autres. Il suffit d’un malentendu ou de quelques paroles mal interprétées pour que les embrouilles commencent. On a parfois trop tendance à oublier que les gens autour de nous, dans la rue ou les transports ne se lèvent pas le matin en se disant qu’ils avaient décider de nous pourrir la vie aujourd’hui : on devient agressifs en pensant que l’autre l’est à son tour, et voilà comment se pourrir la journée !
À aimer notre pays.
On le savait déjà, mais on s’en est rendu compte encore plus grâce à ce voyage : nous avons quand même une chance énorme d’être nés dans un pays comme la France. La liberté d’expression, l’accès à l’éducation, à l’eau potable… encore beaucoup de gens sur terre n’ont pas accès à ce genre de choses. Nous avons parfois traversé des quartiers extrêmement pauvres, vu des enfants n’ayant même pas de quoi s’habiller ou se chausser faire la manche dans la rue, visité des pays où la dictature militaire était encore d’actualité il y a très peu de temps : tout cela fait énormément réfléchir sur nos conditions de vie en France. Nous sommes des privilégiés dans ce monde, et nous ne mesurons parfois pas assez la chance que nous avons. Du coup, même si on râle parfois un peu trop et qu’on a tendance à beaucoup se plaindre de notre pays, il faut parfois arriver à relativiser et à se dire que finalement, nous avons quand même beaucoup de chance d’être nés en France.
Dans un tout autre registre, ce voyage nous a donné envie de découvrir un peu mieux notre propre pays. On a tendance à le délaisser en faveur d’autres contrées plus lointaines ou exotiques, il faut quand même admettre que l’on vit dans un pays magnifique ! Nous essayerons désormais de prendre un peu plus de temps pour visiter et découvrir notre belle France que beaucoup rêvent de voir un jour dans leurs vies.
Si le voyage ne nous a pas profondément changé (nous sommes toujours les mêmes personnes qu’avant de partir, du moins c’est ce qu’on pense), il aura fait évoluer notre regard sur le monde et sur les choses de la vie de tous les jours. Sans pour autant être devenus des hippies-révolutionnaires, on se rend compte de la futilité d’un grand nombre de choses de notre quotidien (nous avons d’ailleurs opéré un énorme « tri par le vide » des choses inutiles lors de notre ré-emménagement), et à quel point nous avons tous tendance à nous compliquer la vie pour pas grand chose. Nous l’avions déjà évoqué dans notre bilan de l’Asie, mais ce voyage nous a beaucoup appris à relativiser. Pourquoi se prendre la tête pour des détails inutiles qui seront oubliés quelques instants plus tard. Les 5min de retard du RER, le plat qui arrive trop tard au restaurant, les gens un peu trop lents dans les files d’attente… En s’énervant, en râlant, qu’aurons nous à y gagner à part une sacré dose de nervosité et de stress ? Des nouvelles règles de vie que l’on tente d’appliquer au quotidien depuis notre retour. Les minutes perdues ne reviendront pas, donc autant faire en sorte de ne pas se pourrir la journée un peu plus. Nous n’avons jamais été de grands nerveux dans la vie, mais autant dire que là nous le sommes encore moins! On ne parlera pas des embrouilles et des disputes que nous fuyons encore plus que d’habitude !
9 – Et la vie à deux dans tout ça ?
Beaucoup de gens nous l’ont demandé : comment avons-nous fait pour ne pas nous entretuer pendant 6 mois à être 24H/24 tous les deux ? Et bien c’est simple : déjà que nous ne nous disputons pas beaucoup, là c’était encore moins le cas que d’habitude !
Nous avions les même attentes, les mêmes envies sur ce voyage et nous étions donc complétement sur la même longueur d’onde ! Et puis il faut dire que les sujets de disputes étaient vraiment rares, et survenaient bien souvent à cause de la fatigue après des longs trajets de bus. Nous étions l’un pour l’autre notre seul repère pendant 6 mois, et avons su nous soutenir et nous encourager quand nécessaire.
Il est vrai que dans un long voyage comme ça, on a rarement l’occasion d’être bien apprêtés l’un pour l’autre et notre intimité en a pris parfois un coup (je vous laisse imaginer par exemple une tourista chacun dans une toute petite chambre de guesthouse… ça rapproche ! La vie à deux dans un van pendant 1 mois en est aussi un bon exemple !), mais on s’y fait assez rapidement, et puis nous avons su nous laisser l’un à l’autre nos moments de tranquillité et respecter l’intimité de l’autre si besoin.
En bref, depuis presque 6 ans de vie commune, nous nous connaissons parfaitement l’un l’autre, et ce voyage n’a fait que renforcer notre complicité et notre couple :).
10 – Le retour
Nous n’oublierons jamais la sensation étrange que nous avons ressenti lorsque nous sommes revenus chez les parents de Florian, dans la chambre que nous avions laissée 6 mois plus tôt. Nous avions l’impression de n’être jamais partis, ou alors d’être en train de rêver et que nous n’étions en fait pas revenus… Nous étions vraiment déboussolés et il nous a fallu un petit temps d’adaptation pour réaliser que tout cela était réel. Le retour sur Paris c’est pourtant fait en douceur : nous sommes rentrés en plein milieu de l’été, Paris était alors quasiment vide. De quoi reprendre doucement, le tout accompagné d’un beau soleil qui nous a permis de ne pas trop déprimer. Nous avons également revu rapidement nos amis et nos familles, que nous avions l’impression d’avoir quittés quelques semaines plus tôt (hormis le fait qu’entre temps nos nièces avaient bien changé et qu’une petite poupée était apparue dans la vie de nos copains Antoine et Héloïse 🙂 ).
Le temps passe très vite depuis que nous sommes rentrés, et nous n’avons pas encore vraiment ré-atterri dans nos têtes. Nous y pensons tous les jours, nous en parlons tous les 2 presque chaque soir, et passons notre temps à nous remémorer les souvenirs de notre voyage. Nous pensions être préparés au retour et nous nous étions promis d’essayer de ne pas trop nous perdre dans les souvenirs et dans la nostalgie, et de ne pas tomber dans le « cliché » de ceux trop tristes d’être rentrés. Mais la réalité est tout autre, et ce n’est finalement pas si facile que ça ! L’envie de parler de notre voyage, de nous remémorer les souvenirs est constamment présente, du coup on se retient et on évite de saouler nos proches avec nos histoires, mais ce n’est pas l’envie qui manque ! Le manque du voyage, d’aventure, de liberté, de la découverte de l’inconnu jour après jour se fait souvent sentir. Le fait de passer d’un rythme où nous faisions et voyions des choses nouvelles tous les jours, à un retour à notre rythme de « routine parisienne » est assez déroutant. D’autant plus que voir d’autres amis ou blogueurs continuer ou commencer leur tour du monde ne fait que renforcer notre envie de refaire nos sacs et de retourner à l’aéroport prendre le premier vol. On a même réussi à se planifier déjà un petit weekend prolongé à Milan pour le mois de novembre. Inutile de dire qu’on a hâte !
Malgré tout, on ne tire que du positif de ce voyage. Après tout, nous n’avons pas fait ce voyage pour que celui-ci nous sape le moral à chaque fois que nous y repensons ! Le but n’est pas de voir la fin de ces 6 mois comme un « retour en arrière », mais plus comme une nouvelle étape. Nous ne voulons pas que ce voyage soit une simple parenthèse dans nos vies. Nous avons pris conscience de l’importance de profiter des petites choses de la vie, et comptons bien faire en sorte que chaque journée soit plus belle que la veille, que nous soyons en vadrouille ou tout simplement chez nous :). Nous avons juste besoin d’un peu de temps de ré-adaptation. Il faut le vivre pour comprendre à quel point un tel voyage peut avoir un impact sur nos vies, on en ressort forcément changés et différents, et un simple article n’arrivera jamais à retranscrire ce que nous avons vécu et comment nous nous sentons désormais.
Alors oui, nous avons perdu une bonne partie de nos économies, nous avons désormais un trou de 6 mois à justifier dans notre CV, Florian doit retrouver du boulot et nous avons du faire 2 déménagements en 6 mois. Mais ce que nous avons vécu vaut mille fois tous ces petits sacrifices, et nous ne reviendrions sur aucune de nos décisions pour rien au monde (un nouveau départ dans les futurs années à venir n’est d’ailleurs absolument pas exclu 😉 !). Nous souhaitons à tout le monde de vivre une telle aventure dans sa vie : le plus dur c’est de se lancer, le reste viendra tout naturellement.
Et puis parce qu’une citation vaut parfois bien plus qu’un long monologue, je conclurai cette belle aventure par le titre du dernier chapitre du Tour du monde en 80 jours, de Jules Verne:
« Dans lequel il est prouvé que Philéas Fogg n’a rien gagné à faire ce tour du monde, si ce n’est le bonheur ».
Veronique
Merci pour tout vos partages! J ai voyagé avec vous et ce fut un réel plaisir !
Vous recommencerez certainement un autre voyage dans quelques années je vous le souhaite sincèrement
Jeanne et Florian - The Globetroopers
Merci beaucoup, on le souhaite également, même si on ne doute pas que cela se reproduira :). Merci de nous avoir suivi pendant tout ce temps !
Maman Voyage
Joli bilan complet. Si vous pensez à partir 8 mois c’est top mais pour l’avoir testé, un an ça passe très bien aussi sans plus de soucis au retour. Chouette de vous avoir croisés. A une prochaine !
Jeanne et Florian - The Globetroopers
Ok on prend note merci pour le conseil :). Vous nous avez bien inspiré déjà avec votre 2ème départ, avec les enfants cette fois-ci : ça nous donne envie de faire pareil d’ici quelques années ;). Bon retour à vous aussi !!
Sandra
A travers vos photos, vidéos et articles, c’est avec un réel et grand plaisir que j’ai suivi toute votre aventure ! Un grand merci pour l’avoir partagée avec nous.
A la lecture du bilan, on sent que vous êtes transformés et enrichis humainement, félicitations :)
Bon courage pour la reprise progressive à la « vie normale » et on croise les doigts pour la recherche d’emploi de Florian !!
Marie
Merci pour ce beau voyage…bonne preparation pour le prochain
Vincent
Cet article est génial, il résume parfaitement ce que l’on ressent quand on est en voyage et quand on en revient !
Jeanne et Florian - The Globetroopers
Merci beaucoup, on est contents que cet article vous ait plu :).
Aurélie
Bonjour,
Je découvre votre blog avec cet article (clairement après la bataille donc), mais je me suis tellement retrouvée dans ce bilan que je ne pouvais pas ne pas vous laisser de petit mot 😉 Les 1001 découvertes du voyage, les draps de soie dont on ne pourrait pas se passer (associé aux boules quiès pour moi ;-)), les moments de partage et de bonheur intense, et la difficulté du retour… avant les autres départs. Et puis, j’ai souri car on a quelques connaissances/inspirations communes, notamment Anaïs du blog « en passant par le monde », que nous avons suivie et rencontrée lors de sa venue à la Réunion.
Je vous souhaite tout plein de beaux voyages, à deux ou plus ! Bises.
Jeanne et Florian - The Globetroopers
Bonjour et désolés pour la réponse (très) tardive…
Merci beaucoup pour ce très gentil commentaire, ça nous rassure de savoir que nous ne sommes pas les seuls à ressentir tout ça ^^, et ça nous fait très plaisir de savoir que notre article « parle » à d’autres voyageurs :).
Retour du 2ème voyage bien différent, et en même temps toujours cette nostalgie et cette « envie d’ailleurs » constante ! On fera un 2ème petit bilan là dessus très bientôt ;).
En tout cas merci encore, on vous souhaite également pleins de beaux voyages à venir !!