Bilan de la Bolivie

Depuis notre arrivée par le Salar d’Uyuni jusqu’à notre départ au niveau du lac Titicaca, nous avons passé 22 jours en Bolivie. Nous n’avions pas vraiment d’itinéraire précis en tête en arrivant dans ce nouveau pays, et nous nous sommes donc beaucoup laissés portés par nos envies, en essayant de composer avec la météo parfois variable en décembre, et nos petits épisodes de touristas qui ne nous ont pas épargnés…. En Bolivie, c’est une nouvelle culture que nous avons découvert. Nous avions déjà un peu vus la culture andine vers San Pedro de Atacama ou Salta, mais cette fois-ci nous étions complétement immergés dedans ! Nous n’étions plus dans un pays autant occidentalisé que le Chili ou l’Argentine, et nous avons rapidement sentis la différence (tant au niveau « ambiance » qu’au niveau « coût de la vie »). Voici un petit bilan et nos ressentis sur ces 3 semaines passées en Bolivie :

Itinéraire

Du 07/12 au 09/12 : Salar d’Uyuni

Du 10/12 au 12/12 : Potosi

Du 13/12 au 22/12 : Sucre

Du 23/12 au 26/12 : La Paz

Du 27/12 au 29/12 : Copacabana et l’Isla del Sol

En 3 semaines passées en Bolivie, nous avons visité beaucoup de villes et faits assez peu de randonnées ou de parcs nationaux. La faute à la météo, aux touristas, et aussi au fait que nous avons choisi de nous poser un peu pendant 10 jours à Sucre. Nous sommes donc bien conscients que nous avons loupé beaucoup de belles étapes en Bolivie, notamment le côté forêt amazonienne, le parc Torotoro et le parc Sajama. Cela dit, on ne peut pas tout faire et nous avons donc dû faire des choix ! On pourrait croire que la Bolivie est un petit pays que l’on visite rapidement comparé à ses grands voisins, mais détrompez-vous, en 3 semaines nous n’avons eu le temps que d’avoir un tout petit aperçu !

Nourriture

La gastronomie bolivienne, ce n’est pas vraiment la folie…. Nous avons découvert quelques spécialités locales sympas comme le Pique Macho (un sorte de bœuf bourguignon pimenté avec des frites…) ou les salteñas (des empanadas encore plus farcies qu’en Argentine !), mais la plupart du temps nos plats n’étaient pas vraiment variés… Souvent de la milanaise de poulet pour Florian ou une omelette pour moi, le tout accompagné de riz, et de frites (oui, les 2 en même temps ! voir quelques fois avec des pates en plus). Le midi, la plupart des restaurants servent « l’almuerzo » pour 1 ou 2 euros, composé d’une soupe (bien souvent de quinoa), puis d’un plat principal assez gras et pas forcément très bon… On trouve sinon des restaurants avec des cartes un peu plus « européanisées », mais pour des prix souvent plus élevés. Les marchés sont également une bonne option pour manger pour pas cher, mais attention à l’hygiène ! Quand on voit comment sont entreposés les morceaux de viande ou de poisson, ça n’inspire pas forcément confiance… D’ailleurs nous n’y avons pas loupé, nous sommes tous les 2 passés par la tristement célèbre « bolichiasse », qui touche une majeure partie des voyageurs de passage en Bolivie. Pour moi, cela n’a duré que l’affaire de quelques jours, mais Florian se l’est trimballé pendant une bonne dizaine de jours, et cela est finalement passé en prenant des antibiotiques… Attention, il est également assez courant d’attraper la salmonellose ici en raison du manque d’hygiène de la nourriture.

Pour éviter tous désagréments supplémentaires, nous nous sommes rabattus le plus souvent possible sur la cuisine maison ! A Sucre et La Paz nous disposions d’une cuisine dans l’auberge, ce qui nous a permis de cuisiner tous nos plats nous-mêmes.

Nous avons pu aussi remarquer que les boliviens grignotaient souvent tout et n’importe quoi... et surtout n’importe quoi ! Des sortes de gros pop-corns hyper sucrés, des verres entiers de gélatines fluorescentes, des boissons chaudes à base de maïs mixés…. Nous en avons goûté quelques-uns, sans jamais y trouvé notre bonheur…

Gros point positif en revanche : les fruits ! C’est un régal pour les yeux et les papilles, et on trouve vraiment toutes sortes de fruit exotiques dans les marchés pour 3 fois rien. Idem pour les jus de fruits pressés : pour à peine 1 euro, vous aurez de succulents jus frais en portion plus que convenable. Notre dessert préféré à Sucre après les cours d’espagnol du matin ;).

Côté boisson, on trouve de l’eau en bouteille partout, même s’il faut bien vérifier à chaque fois que la bouteille n’a pas déjà été utilisée auparavant ou re-remplie. Les sodas quant à eux sont les mêmes que chez nous (dont Coca-Cola, évidemment), en souvent plus sucrés. Mais la boisson nationale bolivienne, c’est le maté de coca ! Cette infusion de feuilles de coca est réputée très efficace contre le mal d’altitude. Le goût est surprenant la première fois mais ce n’est pas mauvais et on s’y habitue vite. On en trouve partout, et il est aussi très courant de trouver directement des feuilles de cocas à mâcher (apparemment, cela marche mieux que les infusions contre le soroche !). Pas d’inquiétude, on ne finira pas cocaïnomanes pour autant ! Les feuilles de coca ne contiennent qu’une portion vraiment infime de cette molécule (il faut d’ailleurs 250kg de feuilles pour faire 500g de cocaïne), alors avant d’être drogués à ça, on a de la marge… D’ailleurs, parmis les 200 variétés de feuilles de coca existantes, seules 4 permettent d’en extraire la cocaÏne.

Logements

Forcément, qui dit baisse du coût de la vie dit aussi baisse de la qualité des logements. A part à Sucre, nous avons toujours eu des salles de bains partagées, pas souvent très propres (exceptés à La Paz où la qualité du logement était quand même d’un niveau supérieur, mais bon, c’était Noël alors on s’est fait plaisir  ). Nous avons toujours eu la chance d’avoir de l’eau chaude, mais niveau propreté des parties communes, ce n’était pas vraiment ça… De plus, les chambres ne disposent quasiment jamais de chauffage et sont souvent assez mal isolées. Les hôtels mettent à disposition pas mal de couettes, mais il peut faire vraiment frais le soir… On n’a d’ailleurs pas hésité à ressortir le sac de couchage à Potosi et à Copacabana.

Côté prix, nous avons payé au plus cher 130 BOB la nuit à La Paz (16 euros) et au minimum 70 BOB à Potosi (9 euros). Ça change des prix chiliens et argentins… Les petits-déjeuners sont parfois inclus dans le prix, pensez à demander ! Côté négociation, nous les avons trouvés assez fermés et nous n’avons réussi à négocier que quelques fois comme sur l’Isla del Sol, parce que l’hôtel était totalement vide. Même à Sucre où nous sommes restés 10 nuits, nous n’avons pas eu le droit à une petite ristourne…

Transports

On nous avait prévenus : les transports boliviens ne sont pas à la hauteur de ceux du Chili ou de l’Argentine. Forcément, les prix sont largement moins chers (environ 30BOB (4euros) pour des petits trajets), mais la qualité s’en ressent. Les bus sont plus vieux, plus sales et en moins bon état. De plus, les accidents ne sont pas rares, et les chauffeurs ont tendance à conduire… comme des chauffards ! Dépassement dans les virages, téléphone au volant… il vaut mieux ne pas trop regarder la route… Enfin, nous avions été beaucoup mis en garde contre les vols dans les transports. Nous avons entendu des dizaines d’histoires de voyageurs s’étant fait tout voler pendant de longs trajets, bien que le sac ait été juste à leurs pieds… La technique est bien souvent la même : pendant un petit moment d’inadvertance ou une sieste, la personne devant ou derrière ouvre votre sac par-dessous le siège et vous dérobe tous vos biens de valeurs… Nous avons donc pris les précautions maximales, et n’avons jamais laissé nos petits sacs à nos pieds  ou dans les rangements au-dessus de nos têtes : c’était sur nos genoux en permanence ! Quant aux gros sacs, nous vérifions par la fenêtre à chaque arrêt qu’ils ne sortaient pas de la soute à bagages ou nous sortions directement vérifier. Au final, nous n’avons jamais eu de soucis, mais mieux vaut prévenir que guérir…

Pour le seul long trajet de nuit que nous avons eu à faire, nous avons choisi de payer un peu plus cher pour avoir une meilleure qualité de service.

Dans les grandes villes, il nous est arrivé d’utiliser les taxis ou les collectivos. Ces derniers sont des mini-bus qui circulent dans les villes et les environs. En général, les destinations des collectivos sont indiquées sur le pare-brise, et ils n’ont pas d’arrêts prédéfinis : on les alpague dans la rue à la volée, et on descend quand on veut sur le chemin en l’indiquant au chauffeur. Leurs tarifs sont vraiment avantageux, bien pratiques pour se déplacer !

Météo

Avec aucun accès à la mer, la Bolivie se situe à une altitude assez souvent supérieure à 2500m. En décembre, c’est la saison des pluies et les températures peuvent être assez fraiches. On a donc ressortis les gros pulls et les imperméables, à part à Sucre où nous avons eu beaucoup plus chaud qu’ailleurs (forcément, ce n’est « que » à 2500m). Nous n’avons pas eu d’énormes pluies comme il a pu y en avoir dans l’est du pays, mais les averses étaient quand même assez fréquentes.

Pour ce qui est de l’altitude, nous n’en avons heureusement pas trop souffert. Depuis Salta, nous étions habitués à être à des altitudes de plus de 3000m et nos organismes ont du s’habituer petit à petit. Evidemment, nous nous sentions plus rapidement essoufflés et nous n’aurions pas fait le pari de courir un 10km à La Paz ou Potosi, mais pas de gros mal de tête ou de nausées en vue. Chaque organisme est différent et nous réagissons tous de manières inégales aux variations d’altitudes. En cas de migraines, il est conseillé de prendre un doliprane, des feuilles de coca (c’est vraiment un remède efficace !) et si cela ne passe pas de redescendre d’au moins 500m.

Sécurité

Là encore, nous n’avons pas eu de sentiment d’insécurité en Bolivie. Bien sûr nous ne nous baladions pas le soir avec notre appareil photo autour du coup, nous n’utilisions pas des liasses de billets comme éventail et nous faisions attention à nos sacs à dos dans les transports ou les marchés, mais avec ces quelques règles de bases, il n’y a pas de raison de se faire embêter dans les rues.

Les boliviens sont souvent curieux, et après quelques mots échangés en espagnol (rares sont ceux qui maitrisent l’anglais), les sourires apparaissent et les discussions deviennent bien plus faciles.

Visas

Pas besoin de visas pour rentrer en Bolivie en tant que ressortissant français : nous avons le droit à 30 jours d’entrée libre sur le territoire. Si vous souhaitez plus, cela peut se demander à l’arrivée à la douane. Autrement, un petit passage dans un pays frontalier suffit pour se voir renouveler son autorisation d’entrée sur le territoire.

Contrairement à ce que nous avions entendu, nous n’avons pas eu besoin de payer une taxe à la sortie du pays, mais cela dépend peut être des postes de frontières…

Argent

La monnaie officielle est le Bolivianos (BOB), dont le court actuel est de 8,3 BOB pour 1 euros. Contrairement à l’Argentine et au Chili, nous n’avons jamais eu de frais bancaires lors de nos retraits (à part les frais de nos banques françaises), et nous pouvions retirer de 1500 à 2000 BOB à chaque fois.

Bilan

Nos dépenses ont été réparties de la façon suivante, sur une base de 1 euro = 8,3 BOB :

  • 2,64 euros de transports par jour et par personne
  • 5,85  euros de logements par jour et par personne
  • 7,95 euros de nourriture par jour et par personne
  • 2,36 euros d’activités par jour et par personne
  • 0,73 euros d’autres (lessives, souvenirs…) par jour et par personne
  • 135 euros par personne pour le Salar d’Uyuni

Nous avons donc dépensé 8468 BOB pendant nos 22 jours sur place, soit 1034 euros, soit 23 euros par jour et par personne. C’est moins que les 25 euros que nous nous étions fixés, et nous avons donc fait une petite économie de 44 euros par personne ! Nous avons volontairement mis à part dans le diagramme nos 3 jours dans le Salar d’Uyuni, autrement cela aurait trop faussé les moyennes journalières pour chaque catégorie. En effet, cela représente une partie non négligeable de notre budget en Bolivie (25% tout de même), et sans compter ça, nous serions à une moyenne journalière de 19,5 euros par jour et par personne. Nous avons payé cher ce tour car nous partions de San Pedro de Atacama. Depuis la Bolivie (Uyuni ou Tupiza), on peut trouver des tours pour beaucoup moins cher. On est donc assez fiers d’avoir tenu le budget, compte tenu de la somme importante que nous a coûté Uyuni ! De plus, on s’est quand même faits plaisir sur la qualité des hébergements (à Sucre et La Paz notamment), et même si nous n’avons pas fait une tonne d’activités, nous ne nous sommes pas privés pour autant.

Attention, ce bilan ne compte pas nos cours d’espagnol, que l’on compte dans notre budget « extras » et pas dans notre budget de vie de tous les jours. Ces cours nous ont couté 110 euros par personne pour 20h en leçon privée.

Quelques exemples de prix en Bolivie de la vie de tous les jours :

  • Une lessive : 10 BOB le kilo en moyenne (~1,20 euros)
  • Un trajet en collectivo : 1,5 BOB (~0,20 cts)
  • Un trajet en taxi : environ 10 BOB pour de courtes distances (~1,20 euros)
  • Un menu « almuerzo du midi » : 25 BOB (~3 euros)
  • Un plat au marché : 15 BOB (~2 euros)
  • 4 mangues : 10 BOB (~1,20 euros)
  • 12 bananes : 5 BOB (~0,60 cts)
  • 1 jus de fruit au marché : 7 à 10 BOB (entre 1 et 1,20 cts)
  • 1 bouteille d’eau de 2,5L : 10 BOB (~1,2 euros)
  • 1 bouteille de coca d’1,5L : 9 BOB (~1,1 euros)

Bilan en chiffres

22 jours

4 villes

2500m au plus bas, 5000m au plus haut

4 bus dont 1 de nuit

1 4×4

2 bateaux

Des dizaines de fruits frais !

1 Noël entre copains à La Paz

Pas de mal d’altitude !

Une bonne trentaine de lamas et d’alpagas croisés sur le chemin !

Tip-top et Flip-Flop

Meilleurs paysages :

  • Florian : le Salar d’Uyuni
  • Jeanne : idem, et et plus généralement tout le sud-Lipez

Meilleurs souvenirs :

  • Florian : les différentes rencontres avec pleins d’autres voyageurs !
  • Jeanne : les 3 jours dans le sud-lipez et le salar

La plus belle ville :

  • Florian :  Sucre !
  • Jeanne : Sucre également

Pire souvenir :

  • Florian : les épisodes de tourista pendant la période de Noël
  • Jeanne : idem à Sucre !

Meilleure chose mangée :

  • Florian : les jus de fruits frais du marché de Sucre !
  • Jeanne : idem

Pire chose mangée :

  • Florian : Les cocktails de Copacabana et la Piña Colada qui n’en était pas une !
  • Jeanne : l’overdose d’omelettes cuisinées avec trop d’huile.

Bilan

C’est un trajet un peu « atypique » que nous avons fait en Bolivie. Pas dans l’itinéraire, mais dans le fait que nous avons cette fois-ci choisi d’en faire moins, et de prendre plus notre temps que d’habitude. C’est sûr, nous n’avons vu qu’une toute petite partie du pays, mais nos 10 jours à Sucre nous ont aussi permis de nous immerger un peu dans la vie bolivienne et retrouver une certaine « routine » pas désagréable au bout de 4 mois de voyage. De plus, on avoue avoir eu un petit coup de mou courant décembre, sûrement dû à nos touristas, à une météo pas top, mais surtout à la période de Noël, synonyme normalement de grandes réunions de famille que nous avons loupé cette année. Etre loin de nos familles à cette période a renforcé le sentiment d’éloignement, et heureusement que nous avons passé une bonne partie de la fin du mois avec des copains, ce qui nous a permis de ne pas trop nous sentir seuls à cette période J. Ceci dit qu’on ne s’y méprenne pas, nous avons beaucoup aimé la Bolivie. Nous n’étions simplement pas dans des conditions idéales… Le changement depuis le Chili et l’Argentine a été assez flagrant, tant au niveau paysages qu’au niveau culturel. Dès notre arrivée à Uyuni, nous avons senti la différence de niveau de vie avec les pays précédents. Cela se ressentait dans les rues et la vie de tous les jours, mais aussi dans notre budget, ce qui n’était pas pour nous déplaire après les pays précédents ! Notre porte-monnaie était bien content ;). Actuellement, la Bolivie fait partie des pays les plus pauvres d’Amérique du sud. Il faut dire que le pays a une histoire bien compliquée, marquée par plusieurs épisodes politiques difficiles, et par des relations avec ses voisins pas toujours évidentes. Il fut un temps où la Bolivie mesurait 2 fois sa taille actuelle et était un des pays les plus riches de toute l’Amérique. Mais après l’arrivée des espagnols, l’épuisement des réserves d’argent à Potosi, et l’annexion de plusieurs de ses régions par le Chili, l’Argentine, le Pérou et le Brésil, la Bolivie a perdu une bonne partie de ses richesses, dont son accès à la mer, empêchant les échanges internationaux (ce point est encore un sujet de litige important avec le Chili, et la Bolivie a récemment déposé une plainte auprès de la cour internationale de justice). Niveau politique, le président actuel Evo Morales est loin de faire l’unanimité auprès des boliviens. Avant d’arriver ici, nous avions une assez bonne image de ce dernier, et nous le pensions vraiment apprécié par tous les habitants du pays. Mais en parlant avec beaucoup de locaux, nous nous sommes rendu compte que c’était loin d’être le cas, et qu’une bonne partie n’hésitait pas à le qualifier de dictateur… Il faut dire que cela fait déjà 2 fois que celui-ci souhaite modifier la constitution pour pouvoir cumuler les mandats… Niveau démocratique, on aura connu mieux…

En bref, nous avons vraiment découvert énormément de choses à propos de ce pays que nous ne connaissions qu’à travers les photos du Salar d’Uyuni. La Bolivie ne se limite pas à ses beaux paysages, et malgré ses difficultés économiques et politiques, elle a énormément de choses à offrir au visiteur de passage. Des Incas à la politique actuelle en passant par la conquête espagnole, son histoire est très riche et fait partie des piliers même de toute l’Amérique du sud telle que nous la connaissons aujourd’hui. Les boliviens quant à eux ont toujours été très aimables et accueillants à notre égard, et nous avons fait beaucoup plus de rencontres avec les habitants ou avec d’autres voyageurs que pendant tous les mois précédents réunis. Alors même si nous n’étions pas dans les conditions idéales, nous avons vraiment apprécié notre passage en Bolivie, et nous y avons fait de très belles découvertes !

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